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Thu, 09 May 2024

ADEPt – West Africa (Francophone)-Niger

Masterclasses

SYNTHESE

LE CINEMA DOCUMENTAIRE NIGERIEN

 

Le Forum de Films Documentaires

A la différence des autres festivals et bien que le film soit le moteur de l’événement, de nombreux pro- grammes de formation, échanges, ateliers, conférences, colloques sont organisées dans le cadre du festival.

Chaque festival a un thème bien précis par exemple l’année dernière le thème était “cinéma et patri- moine”. Une exposition sur le patrimoine matériel, sur l’architecture traditionnelle du Niger a été organisée.

Des cours de formation, un atelier de montage pour les cinéastes, des débats ont également été mis en place.

Des films sur les différents aspects du patrimoine cul- turel immatériel et matériel ont été montrés. Le Forum existe depuis sept ans et permet d’assurer la relève des pionniers du cinéma africain. Un système de formation non académique et informel a été créé.

Formation de cinéastes pluridisciplinaires

Des cinéastes ont été formés, ils ne savent rien faire d’autre que des films. Le marché africain actuel ne permet pas de vivre de son travail. C’est une erreur à ne plus faire. Une nouvelle procédure de formation a été menée, où des jeunes travailleurs, des jeunes fonction- naires, des étudiants de l’université en deuxième année dans différentes disciplines, ont été formés à travers les ateliers, pour qu’à la fin de leurs études universi- taires, ils puissent avoir une formation en cinéma, en technique audiovisuelle. Le cinéma devient une valeur ajoutée à leur formation de base. Par exemple un jeune agronome, fortement passionné par le cinéma, est devenu cinéaste. C’est actuellement son activité princi- pale, bien qu’il soit agronome.

Autre exemple un jeune médecin, un gynécologue a fait d’emblée un film sur le sujet de sa thèse après l’avoir soutenue. Il y a des jeunes journalistes, des gens d’horizons différents. L’option prise est de faire en sorte que le cinéma ne soit pas le métier principal. Cela peut devenir une activité principale, mais reste un métier secondaire d’activité, afin d’offrir aux personnes cette valeur ajoutée. Actuellement, on ne peut pas évoluer dans quelque domaine que ce soit sans l’appui des ma- tériels audiovisuels, pour mieux expliquer son passé, ses recherches, sa démarche.

Ministères et partenaires

Le partenaire principal est le Ministère de la Culture du Niger, et selon les années, selon les possibilités, selon le dynamisme, différents partenaires du secteur privé ou de la coopération internationale sont contactés. Il y a des sociétés commerciales comme Sonidep et Areva, l’Unesco, le Ministère des Af- faires Etrangères français qui sont partenaires. C’est la particularité aussi de l’Afrique, parce qu’en occi- dent, les gens ont la culture des projets, la culture des idées. En Afrique nous avons la culture du concret, de la pratique. Il est important d’apprendre aux pro- moteurs culturels à se débrouiller par leurs propres moyens, avant de demander un appui à l’Etat. Mais lorsque l’Etat prend note du bon fonctionnement, il doit vous appuyer, dans cette perspective, l’appui de l’Etat prend sons sens.

Nouvelles technologies de l’information et de la communication

Il n’y a plus de salles de cinéma, mais aujourd’hui l’audiovisuel est un instrument important, à la fois pour la sensibilisation, l’éducation, le loisir, la formation.

Qu’est-ce qui remplace le cinéma aujourd’hui? C’est la télévision. Les spectateurs qui allaient au cinéma sont la nouvelle clientèle, devenus téléspectateurs. Les canaux de distributions aujourd’hui, passent par la télévision. Aujourd’hui, grâce aux nouveaux outils, de l’information et de la communication, et au numérique, il est plus facile de faire un film, d’abord, parce que les coûts sont divisés par dix, et ensuite parce que la distri- bution est immédiate.

Avec un film nigérien, malien, burkinabé, etc., vous pouvez toucher un million de personnes, à travers la télévision. Donc, il faut changer cette mentalité là.

Les africains doivent produire pour les africains

Pour pouvoir aider les cinéastes, il faut avoir des contrats avec les télévisions, c’est ce qui donne une certaine légitimité à la dépense publique, et il faut ab- solument que les films soient vus. Sinon, cela ne sert à rien de faire des grands films, montrés à Cannes, et qui ne sont pas distribués chez nous par manque de salles de cinéma.

Télévision du Niger

Au Niger il y a dix chaînes de télévision, dont deux chaînes nationales publiques. La télévision privée s’est beaucoup développée et avec la libéralisation, monter une chaîne de télévision est relativement aisé.

Comme toujours, comme dans toute autre activité, ce sont ceux qui ont fait preuve de plus de dynamisme qui mobiliseront le plus de moyens et pourront survivre.

Télévision satellitaires

D’après mes recherches qui se se sont déroulées locale- ment, les personnes concernées, réalisateurs et pro- ducteurs, m’ont confirmé dans les interviews que j’ai faites que les télévisions satellitaires africaines ont le potentiel de diffuser les films documentaires, mais ne le font quasi- ment jamais, de même que les télévisions nationales.

Cela est compensé par les accords faits avec les chaînes Francophones, dont le champ de diffusion est en Afrique, mais dont la gestion est menée depuis Paris (CANAL+ AFRIQUE, CANAL FRANCE INTERNATIONAL, TV5 AFRIQUE) Les contrats de coproductions pas- sés entre les producteurs et ces diffuseurs varient selon certaines spécificités, par exemple CANAL FRANCE INTERNATIONAL propose des “packages” aux chaînes africaines dans lesquels se glissent parfois des documen- taires produits soit en coproduction, soit en pré-achat.

 

INTERVIEWS

INTERVIEW DE MONSIEUR INOUSSA OUSSEINI AMBASSADEUR DU NIGER AUPRES DE L’UNESCO A PARIS, ANCIEN MINISTRE DE LA CULTURE DU NIGER
KDO: Nous sommes à l’Unesco, dans le bureau de l’Ambassadeur du Niger, Monsieur Inoussa Ousseini, an- cien Ministre de la Culture de son pays, et l’organisateur du Forum Africain du film Documentaire au Niger. Est- ce que, brièvement, vous pouvez nous dire votre parcours et nous expliquer ce qui vous a amené à organiser le forum Africain du film documentaire au Niger?

IO: Je suis arrivé au cinéma par l’animation. J’étais animateur de ciné-club quand j’ai éprouvé le besoin de faire du cinéma moi-même, et par la suite j’ai réalisé quelques films en Afrique et même en France. Puis j’ai été plongé dans les affaires administratives et com- merciales du cinéma. Je me suis retrouvé distributeur de films en Afrique à partir de Ouagadougou et sur Paris, et comme on ne choisit jamais son destin, je suis arrivé un jour à la politique, j’ai été député à l’Assemblée Na- tionale, puis Ministre de la culture et aujourd’hui Am- bassadeur à l’Unesco. Ce qui compte pour un Ambas- sadeur à l’Unesco — qui est l’organisme spécialisé dans le domaine de la culture au sein des Nations-Unis —, c’est la valeur ajoutée de l’expérience et pour moi cette valeur ajoutée devait être la suite de mon cheminement. Je suis moi même documentariste, ancien ami et élève de Jean Rouch, alors j’ai voulu prolonger cette école du documentaire et la meilleure manière de le faire, c’est de créer s’abord un cadre de diffusion parce qu’il faut diffuser des films pour que les gens les voient et qu’ils aient envie de faire des films à leur tour. Il faut ensuite renforcer leurs capacités à travers des ateliers d’écriture, de réalisation, et de production etc.

Et c’est tout cela qui m’a amené à la création du Forum de Films Documentaires et à la différence des autres festivals, nous ne sommes pas qu’un festival de films.

Même si le film est le moteur de l’événement, nous or- ganisons surtout des cours de formation, des échanges, des ateliers, des conférences, des colloques, et même des expositions. Chaque festival a un thème bien précis par exemple l’année dernière le thème était “cinéma et patrimoine”, cela nous a permis de faire une exposition sur le patrimoine matériel, l’architecture traditionnelle du Niger. Nous avons fait de la formation, comme toujours, un atelier de montage pour les cinéastes. Nous avons organisé des conférences, des débats et naturel- lement, nous avons présenté des films sur les différents aspects du patrimoine culturel immatériel et matériel. Cela, nous le faisons depuis sept ans bientôt, et pour permettre d’assurer la relève, des pionniers du cinéma africain, nous avons créé un système de formation non académique et informel.

Vous savez, le danger, en Afrique, c’est qu’on a formé des cinéastes qui ne savent rien faire d’autre que des films, et malheureusement, le marché africain ne permet pas de nourrir son bonhomme. Ca c’est une erreur à ne pas faire. Donc moi j’ai déjà eu cette expéri- ence, j’ai préféré chercher soit des jeunes travailleurs, des jeunes fonctionnaires, ou surtout des étudiants de l’université, qui sont en deuxième année dans différen- tes disciplines, et auxquels nous donnons chaque année une formation, à travers les ateliers, pour qu’à la fin de leurs études universitaires, ils aient aussi une formation en cinéma, en technique audiovisuelle, et que le cinéma soit une valeur ajoutée à leur formation de base.

Nous avons par exemple formé un jeune agronome, qui s’est tellement intéressé au cinéma qu’aujourd’hui le cinéma est devenu sont activité principale, bien qu’il soit agronome. Un jeune médecin, un gynécologue que nous avions formé, a fait un film sur le sujet de sa thèse après l’avoir soutenue. Nous avons aussi des jeunes journalistes, enfin des personnes d’horizons différents. Le souci c’est que le cinéma ne soit pas le métier principal. Cela peut devenir une activité principale, mais le seul fait d’avoir un métier secondaire à l’activité principale peut permettre aux gens d’avoir cette valeur ajoutée. Je ne crois pas qu’aujourd’hui, on puisse évoluer dans quelque domaine que ce soit sans l’appui des ma- tériels audiovisuels, pour mieux clarifier son passé, ses recherches, sa démarche. Voilà ce qu’on essaye de faire.

KDO: Quels sont vos partenaires pour organiser ce forum de films documentaires africains? 

IO: Notre partenaire principal c’est le Ministère de la Culture du Niger. Evidemment, selon les années, selon les possibilités, selon le dynamisme dont nous pouvons faire preuve, nous avons différents partenaires du secteur privé, ou des partenaires de la coopération internationale.

Nous avons l’Unesco comme partenaire, le Ministère des Affaires Etrangères Français, des sociétés commer- ciales comme Areva, comme Sonidep etc. Comme je le dis souvent, les Africains sont des Saint Thomas, parce qu’ici en occident, les gens ont la culture des projets, la culture d’idées, en Afrique nous avons la culture du concret, de la pratique. C’est la particularité de l’Afrique. Quand vous allez dire à quelqu’un que vous avez un excellent projet etc, on n’a jamais confiance. Les gens veulent d’abord voir. Alors ils disent “Faites, ensuite on verra bien.” C’est pour cela que je pense qu’il est important d’apprendre aux promoteurs culturels de se débrouiller avec leurs propres moyens, avant de demander un appui à l’Etat. Mais lorsque l’Etat voit que ça marche, l’Etat est obligé de vous appuyer. Et là, l’appui de l’Etat a un sens, sinon vous obtenez une aide au gré des ministères, au gré des ministres, ce n’est pas une bonne chose.

KDO: Est-ce que vous pouvez nous parlez brièvement des documentaires que vous avez réalisés?

IO: J’ai commencé ma carrière au Niger, étant socio- logue à l’institut de recherche en sciences humaines de Niamey, et j’ai eu la responsabilité du département audiovisuel de l’institut de recherche qui avait été créé il y a longtemps par Jean Rouch. Dans ce cadre là, j’ai réalisé une bonne dizaine de films sur le patrimoine culturel nigérien. Quand j’étais en France aussi, j’ai réalisé deux court métrages de fiction, voilà ma carrière de cinéaste en tant que telle.

KDO: Vous m’avez dit que vous avez fait un peu de dis- tribution de film à Ouagadougou et ici en France?

IO: C’est une longue histoire. Vous savez, à partir des années 1980, les pays francophones de l’OCAM ont décidé de réaliser un marché cinématographique africain. Une société a été créée le Consortium Interafricain de Distribution Cinématographique dont j’ai eu la responsabilité pour approvisionner les quatorze pays de l’Afrique francophone. Quand vous voulez faire de la distribution, vous êtes obligé d’avoir une base à Paris, donc nous avons créé un bureau d’achat à Paris. Ce bureau d’achat a pour objet d’appréhender des droits, de les acquérir, de faire le tirage des copies, et d’envoyer ces copies et le matériel publicitaire en Afrique, pour que la distribution physique puisse se faire. Donc nous avons notre siège à Ouagadougou, nous avons un bu- reau d’achat à Paris, et dans chacun des quatorze pays, nous avons soit un partenaire, qui est la société natio- nale quand elle existe, soit une agence quand ce n’est pas nous-même. Voilà comment se fait la distribution.

KDO: C’étaient des films français?

IO: Non, non, ce sont tous les films, des films français, américains, indiens, italiens…

KDO: Et aujourd’hui, est-ce que vous pouvez me parler de ce que vous disiez en début d’entretien, c’est à dire l’apport des nouvelles technologies numériques. Est-ce que vous pensez que c’est un véritable avenir, et une véritable ouverture, pour les gens en Afrique qui veulent faire du documentaire?

IO: D’abord, vous savez, le malheur de l’Afrique, du cinéma africain, c’est que nous avons toujours des ré- flexes à retardement. Quelle est la situation aujourd’hui du cinéma en Afrique? C’est qu’il n’y a plus de salles.

En Europe non plus. Prenons la France, qui a fait un effort extraordinaire dans ce domaine. Quand vous sortez de l’après-guerre et jusqu’à maintenant, il y a eu beaucoup de changement, beaucoup de salles ont disparu. Les gens se sont adaptés en créant des multi- salles, des mulitplexes, donc il faut s’adapter. Malheu- reusement, nous avons hérité des salles de la période coloniale, nous avons nationalisé et nous nous som- mes appropriés ces salles mais nous n’avons pas suivi le mouvement. Beaucoup de pays comme la France, se sont adaptés à plusieurs niveaux. Au niveau admi- nistratif, par une espèce d’allégement fiscal, au niveau commercial, les gens ont compris que les grandes salles de mille places, six cent places, ne correspondaient plus à rien, donc il fallait faire de petites salles, avec du matériel nouveau. Maintenant, pourquoi les nouvelles technologies de l’information et de la communica- tion sont déterminantes pour l’Afrique? Il ne s’agit pas de pleurer sur le passé, cela ne servirait strictement à rien. Il faut regarder la situation en face. La situ- ation en face c’est que premièrement, on n’a pas de salles de cinéma. Mais aujourd’hui l’audiovisuel est un instrument important, à la fois pour la sensibilisation, l’éducation, le loisir, la formation. Donc qu’est-ce qui a remplacé le cinéma aujourd’hui? C’est la télévision qui a remplacé le cinéma. Parce que le cinéma, c’est la distribution, il ne s’agit pas de faire des films que vous gardez dans des boîtes, mais il faut qu’ils aillent aux consommateurs, à la clientèle, et aujourd’hui, la clientèle, c’est tous les téléspectateurs. Donc les canaux de distribution aujourd’hui, ce sont les télévisions.

Aujourd’hui, grâce aux nouveaux outils de l’information et de la communication, et grâce au numérique, il est plus facile aujourd’hui, de faire un film. D’abord parce que les coûts sont divisés par dix, et ensuite, vous avez une distribution immédiate. Avec un film malien, burkinabé, etc, vous pouvez toucher un million de personnes, à travers la télévision. Donc, il faut changer cette mentalité là. Aujourd’hui, il faut que les Africains produisent pour les Africains. Quand on veut produire pour les Africains, il faut tenir compte de ces canaux de distribution. Ceux de la télévision. L’Union européenne a très très bien compris ça, parce que l’Union europée- nne avait une politique d’aide aux cinéastes africains. A un moment donné ils se sont dit « A quoi cela sert d’aider un cinéma s’il n’y a pas de salles? »

Donc pour pouvoir aider les gens, il faut avoir des con- trats avec les télévisions, c’est ça qui donne une certaine légitimité à la dépense publique, et que les films soient vus. Sinon, cela ne sert à rien de faire des grands films qui sont vus à Cannes, et qui ne passent pas chez nous.

KDO: Aujourd’hui, au niveau des télévisions du Niger, combien y a-t-il de télévisions publiques et existe-t-il des télévisions privées?

IO: Au Niger vous avez dix chaînes de télévision. La télévision privée s’est beaucoup développée un peu comme la radio. Avec la libéralisation, monter une radio, ce n’est rien du tout, une chaîne de télévision, ce n’est rien du tout. Et comme toujours, et comme dans toute activité, avec le temps ce sont ceux qui ont fait preuve de plus de dynamisme qui mobiliseront le plus de moyens, et qui pourront survivre. Il y en a qui vont échouer, ça c’est évident, mais aujourd’hui, nous avons une bonne dizaine de chaînes de télévision au Niger, et deux chaînes nationales publiques.

 

FESTIVALS

8ÈME EDITION DU FORUM AFRICAIN DU FILM DOCUMENTAIRE DE NIAMEY FAFD

Alain Gomis, lauréat de l’Etalon d’or au Fespaco 2013 sera à l’honneur.

Sani Magori, co-organisateur précise “Ce geste du gouvernement sénégalais honore notre profession et en même temps nous donne une forte et grande envie de faire mieux et de mériter aussi la confiance de notre pays le Niger pour qu’il crée un fond semblable chez nous. Nous avons l’honneur d’accueillir à Niamey le frère Omar Sall le producteur sénégalais du film Tey qui a accepté malgré ses multiples occupations du moment de venir à Niamey nous soutenir dans notre combat.”

Le Forum c’est aussi un espace du donner et du rece- voir. Des débats, des conférences avec des réalisateurs et des documentaristes, et des projections de films sont au programme de cette huitième édition.

Master Class concernant la réalisation et la production de TEY (Alain Gomis, Sénégal/France) : par Omar Sall, producteur du film.

Autres invités (réalisateurs et producteurs documen- taristes d’Afrique de l’Ouest) : Awa Traoré, Mariama Sy Coulibaly, Simplice Ganou, Adama Sorgho, Ad- ama Konkonbo, Soumaila Diallo, Andrey Diarra Joel Tchedre, Faissol Fahad Gnonlonfin, Mamounata Nikiema. Ils présenteront leurs films respectifs.

LIEUX DE PROJECTION :

Centre Culturel Franco Nigérien Jean Rouch, IFTIC, IPSP, Université de Niamey, place Toumo de Niamey et à Alternative espace citoyen.

Directeur du festival : Inoussa Ousseini

Délégué Général : Sani Elhadj Magori

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POUR LES DROITS DE L’HOMME (FIFIDHO)
1ère Edition à Niamey (Niger) du 6 au 13 octobre 2012 films à déposer avant le 30 aôut 
FIFIDHO “Niamey 2012”

Premier festival international cinématographique et videographique du Niger traitant spécifiquement des droits de l’Homme

  • Voir règlement intérieur
  • Télécharger le formulaire d’inscription

Ce festival a pour objet la promotion des films africains ou produits en Afrique, consacrés à la promotion et au respect des droits de l’homme.

Peut faire l’objet de sélection tout film documentaire ou fiction, court ou long métrage, réalisé par un réalisa- teur africain ou tourné en Afrique, traitant spécifique- ment des droits de l’homme et ou de leur protection (droits de l’enfant, de la femme, des minorités, droit à la bonne gouvernance, à la sécurité, à l’éducation, à l’alphabétisation, à la protection, à un environnement saint, droits à toutes les libertés fondamentales, etc.) ou tout autre film qui incite à l’abandon des pratiques néfastes. Les films doivent être déposés en format DVD ou DVCAM, enregistrés et sélectionnés selon les critères définis par l’appel à Film. Un comité de sélec- tion de 5 professionnels visionne l’ensemble des œuvres proposées et en dégage les meilleures pour la compé- tition officielle.

Le festival consacrera trois prix compétition

  • Le Grand prix “Jean Rouch” pour les films documentaires long métrage.
  • Prix “Oumarou Ganda” pour les films fictions long métrage.
  • Le prix “Damouré Zika” pour les films fictions ou documentaires court métrage.

Les films primés vont faire l’objet d’une large diffu- sion suivie de débat avec le public dans les régions et zones du Niger où des violations spécifiques des droits de l’homme sont constatées; ceci dans un but pure- ment éducatif et non lucratif sur une période d’un an à compter de la date de clôture du festival.

Contact

[email protected]

Tel + 227 96.89.29.09 / +227 90.51.18.17

DIFFUSEURS
LES CHAINES DE TÉLÉVISIONS AU NIGER

Télévisions Nationales ORTN

Tel: (227) 96 98 05 49

Contact: Ousmane Laouali

Email: [email protected]

 

Télé Sahel et Tal TV

BP 309 – NIAMEY – NIGER Tel: (227) 20 72 31 63

(227) 20 72 35 48

Email: ornt[email protected] [email protected]

 

Télévisions Privées

Dounia TV

elL: (227) 20 74 00 51

Email: radiotélè[email protected]

 

Télévision Ténéré

BP 13600 – NIAMEY – NIGER

Tél: (227) 20 73 65 74 & 20 73 65 76

Fax: (227) 20 73 77 75

Email: tener[email protected]

 

Télévision Bonferey

Tel: (227) 20 74 38 38

 

Télévision Canal 3 Niger

Tel: (227) 20 74 01 80 / (227) 20 74 01 66

Email [email protected]

 

Télévision Saraounia

Tel: (227) 20 73 45 61/20 73 34 20

Email: [email protected]

 

Télévision Niger 24

Tel: (227) 96 97 64 40

 

Télévision Labari

Représentée par Ali Idrissa

Email: [email protected]

 

Télévision Tambara

BP 13294 – NIAMEY – NIGER Tel: (227) 20 73 84 87

 

EXPLOITATION
SALLES DE PROJECTIONS DISPONIBLES AU NIGER

Centre Culturel Oumarou Ganda

Centre Culturel Franco-Nigérien

Palais des Congrès

Jangorzo Djado Sékou

LA SALLE DE CINEMA JANGORZO

Il n’existe qu’une seule salle de cinéma encore fonctionnelle

STUDIO JANGORZO

Nombre de place 500.

Gérant: EMANUEL EKABA

[email protected]

 

DOCUMENTATION

INFORMATIONS NIGER

 

1. Bureau Nigérien du Droit d’Auteur (BNDA)

Le Bureau Nigérien du Droit d’Auteur est un établisse- ment Public à caractère Professionnel, placé sous la tutelle technique du Ministère chargé de la culture et sous la tutelle financière du Ministère des finances.

Adresses http://www.bnda.ne.wipo.net ,

B.P. 215 Niamey,

téléphone (227) 20 74 31 23

Le BNDA a pour mission de protéger et de défendre les intérêts patrimoniaux et moraux de ses membres au Niger et à l’étranger, d’encourager la créativité natio- nale, de percevoir et de répartir les redevances de droit d’auteur, de lutter contre la piraterie. Il est le représent- ant légal de toutes les sociétés d’auteurs étrangères, du seul fait de son adhésion le 15 octobre 1997 à la Confédération Internationale des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs (CISAC).

  1. Ecoles de formation
  • Institut de Formation aux Techniques de d’Information et de Communication Ecole de formation professionnelle et technique, au statut d’établissement public à caractère administratif, l’IFTIC a fêté ses trente ans en 2007. www. Iftic.net.fr, www.iftic gmail.com IFTIC
    Rue de Corniche Yantala
    BP: 10701 Niamey Niger
    Tel: (227) 20 73 37 07
  • Studio Ecole Inter média Monsieur Bakabé, le promoteur contact:
    Tel: 96 03 65 11
    Email: [email protected]

 

LISTE DES FILMS VIDEOS DEPOSES AU CNCM

 

 

 

 

 

 

 

Nometprénom

 

 

 

 

Maisonde- production

 

 

 

Titresfilms

 

 

 

Duréedufilm

 

 

 

Contacts

 

 

 

Genre

 

 

 

Observation

1 Zamza et Papa Hijira Maryam 1h 3mn 96 52 59 58 ;

 

93 82 46 55 ;

94 84 46 27 ;

96 98 17 15

  DVD Bon
2 Oumoulhair

 

AMADOU

M.D. Digital Vidéo Madame Courage 12mn 55s 96 03 76 56;

 

96 04 93 97

  DVD Bon
3   MUSABAHA Nasiha 1h 17minutes     DVD Bon
4 Moussa Amadou DJINGAREY Inter Image Le chemin de l’intégration 13mn 02s     DVD Mau-

 

vais

5 Adamou SADOU ADAM’S Production Cheick Kotondi 21mn 33s 96 97 81 59   DVD Moyen
6 Adamou SADOU ADAM’S Production Denkè-Denkè 50mn1 0s 96 97 81 59 Documen- taire DVD Mauvais
7 Zongo Gaston COMBASSET   Les grandes figures africaines 28mn 05s     DVD
8 Moussa Amadou DJINGAREY M.D. Digital Vidéo Hassia 1h 8mn   Fiction DVD Mauvais
9 Adamou Gado SALAMATOU FIFEN Changer de peau 6mn 29s     DVD Bon
10 Mohamed ABDOULKADER FIFEN Quoté-Quota 11mn 50s     DVD Bon
11 Elh. Mamane

 

ABDOULAYE

FIFEN En attente d’un changement 13mn 55s     DVD Bon
12 Garba Mamoudou NOUHOU FIFEN Nanou 13mn 58s     DVD Mauvais
      1        
13 Lamine BACHAR   Koyoka Bauta 12mn 33s     DVD Bon
14 Malam

 

SAGUIROU

Christian LELONG Un africain d’ANNECY 46mn 4s     DVD Bon
15 Malam

 

SAGUIROU

PNUD La chèvre qui broute 49mn 08s     DVD Bon
16 Beïdari YACOUBA   BALLA champion du monde 36mn 56s     DVD Moyen
17 Elh. Sani MAGORI   Pour lemeilleur et pour l’oignon 52mn 28s   Documen- taire DVD Bon
18 Malam

 

SAGUIROU

  La robe du temps 52mn 27s     DVD Bon
19 Mossa Amadou DJING AREY D.A.M Production 4ème nuit noire 1h 38mn     DVD Bon
20 Moussa Amadou DJINGAREY D.A.M Production Paysage de sable 24mn 5s     DVD Bon
21 Aborak Kandin- eADAM C.R.P.F Niamey Le biram, la harpe du Lac Tchad 13mn 23s     DVD Bon
22 PHENO Studio Kountché Diffa 2009 comme si vous y étiez 49mn 25s     DVD

 

Mauvais

23 OumarouGANDA   Wazzou Polygame 35mn 56s     DVD Bon
24 Sani KOLLOerS- otiguiKOUYATE C.N.C/Haute-Volta Le Medecin de

 

Gafiré

1h 29mn     DVD Bon
25 IdiNOUHOU   Quête 24mn     DVD Bon
26 Boka ABDOU- LAYE FIFEN Menace 19mn 57s     DVD Mau-

 

vais

27 Harouna FIFEN Rouga 13mn 46s     DVD Bon