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ADFF - Africa Documentary Film Fund
INTRODUCTION
Reports
The reign of the former military regime and its totalitarian control prevented the development of Libyan cinema, which was born in the late 60s. For over 40 years, the country did not even have a Ministry of Culture. No film promotion organization was ever set up. Despite the wealth of the country, only a few features of poor quality were produced. The rest of production was destined for TV and institutional propaganda films, All these films were produced by bodies related to the Department of Information connected with the regime. None of the dozens of cinema halls inherited from the era of Italian colonization have survived. No film schools were supported or have emerged.
The fragility of the new post-revolution institutions makes it difficult to foresee a strategy to support the Arts and Culture sector as yet. However, events and festivals, supported directly or partially by the State, have already been initiated to meet the demand of a large number of young people who - in the wake of the revolution - started making short films and documentaries without experience or supervision. Also important to note, is the impact of young filmmakers whose families have returned from exile.
A first film festival was born in Benghazi, the second largest city. The "Arab Screen Independent Film Festival"is now in its 3rd edition, led by Mohamed Makhlouf, a director and media consultant who returned from exile. The festival focuses on the educational aspect and targets mainly young people. It is supported by the new Ministry of Culture. In addition to the festival, much of which is dedicated to short films and documentaries, training workshops are organized throughout the year. The organization also strives to edit texts of filmmakers, critics and Arab researchers. These activities rely on the support and input of the dynamic new Egyptian and Tunisian collectives. In Libya no film group or collective has formed as yet, instead individual filmmakers have been self-producing, relying on the help of Arab Screen Independent and the resources of neighboring countries. Some people have tried to create their own production companies, but those that exist are mainly oriented toward "news" services.
Cinemas disappeared during the former regime. At present, two leisure complexes have opened in Tripoli and Benghazi, "Alfeel House" offers a modern and well equipped cinema, including the one that hosts the festival of Benghazi.
The audio-visual landscape is beginning to rebuild. In the wake of the revolution several TV channels have emerged, broadcasting within the country or by satellite. This new dynamic was encouraged by the guarantees of freedom of expression in the new constitution. But as of early 2014, parliament passed a law banning certain channels if the editorial line was hostile to the revolution. This decree has all but banned the bouquet of satellite channels that were pro-Khadafi: Al-Khadra Channel and Al-Jamahiriyah TV. Besides the two general public channels, others are focused mainly on the news and the economy.
The Audio-visual sector has been supervised by the Ministry of Information since December 2012.
Public channels:
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Libya Al- Wataniya TV
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Libya Radio and Television (LRT)
Private channels:
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Libya Alhurra TV
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Libya TV (Libya Al- Ahrar)
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Allibiya TV
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Al - Assima TV
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Libya TV One
Recommendations
Partnership with Independent Arab Screen (arabscreen@yahoo.com / Tel +218919986602).
Help to create a sustainable structure of training. Support the consolidation of resources within the countries of the region. Consolidate the momentum of exchanges with professionals in the Libyan diaspora.
ADFF - Africa Documentary Film Fund
INTRODUCTION
Reports
Le règne de l'ex-régime militaire et son contrôle totalitaire a empêché le développement du cinéma libyen né dans fin des années 60. Pendant plus de 40 ans, le pays ne possédait même pas un ministère de la culture. Aucun organisme de promotion du cinéma n'a été mis en place. Malgré la richesse du pays, seulement quelques longs métrages de qualité médiocre ont pu être produits. Tout le reste de la production était destiné à la TV (propagande & films institutionnels). Tous ces films étaient produits par des organes liés au département de l'information du régime. Aucune des dizaines de salles de cinéma héritées de la colonisation italienne n'a survécu. Aucune école de cinéma n'y a vu le jour.
La fragilité des nouvelles institutions post-révolution ne permettent pas encore d'entrevoir une stratégie concernant le secteur des Arts et de la culture. Toutefois, des manifestations et des festivals, soutenus directement ou partiellement, par l'Etat ont d'ores et déjà été initiées, pour répondre à la demande d'un grand nombre de jeunes qui, dans la foulée de la révolution, sont passés à la réalisation de courts métrages et de documentaires sans expérience ni encadrement. A signaler également le retour et l'interaction des jeunes réalisateurs dont les familles vivaient en exil.
Un premier festival de cinéma a vu le jour à Benghazi la seconde ville du pays. « Arab Screen Independent Film Festival » en est à sa 3eme édition. Il est animé par Mohamed Makhlouf, un réalisateur et Media consultant revenu d'exil. Il met l'accent sur l'aspect éducatif et cible principalement les jeunes. Il est soutenu par le ministère de la culture. En plus du festival, dont une bonne partie est dédiée au court-métrage et au documentaire, des ateliers de formations sont organisés le long de l'année. L'organisme s'attache également à éditer des textes de cinéastes, critiques ou chercheurs arabes. Ces activités s'appuient sur le soutien et l'apport de la dynamique des nouveaux collectifs égyptiens et tunisiens. En Lybie aucun groupe ou collectif ne s'est distingué pour l'instant. Individuellement chacun tente de s'auto produire en s'appuyant sur l'aide du Independent Arab Screen et le réseau des pays voisins. Certains tentent de créer leur société de production. Celles qui existent sont plutôt orientées vers les services « news ».
Les salles de cinéma avaient disparu durant l'ancien régime. A présent, deux complexes de loisirs ont ouverts à Tripoli et à Benghazi : « Alfeel house » offre dans chacun d'eux une salle de cinéma moderne et correctement équipée, dont celle qui abrite le festival de Benghazi.
Le paysage audio-visuel commence à peine à se reconstruire. Dans la foulée de la révolution plusieurs chaines TV ont vu le jour, émettant du pays ou de l'étranger par satellite. Cette dynamique a été encouragée par les garanties de liberté d'expression par la nouvelle constitution. Mais depuis début 2014, le parlement a voté une loi interdisant les chaines dont l'éditorial est hostile à la révolution. Ce décret de loi a pour but de bannir le bouquet de chaines satellites pro Kadhafi : Al-Khadra Channel et Al-Jamahiriyah TV. A part les deux chaines publiques généralistes, les autres sont centrées spécialement sur les news et l'économie. Le secteur de l'Audiovisuel est sous la tutelle du Ministère de l'Information depuis décembre 2012.
Les chaines publiques:
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Libya Al-Wataniya TV
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Libya Radio and Television (LRT)
Les chaines privées:
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Libya Alhurra TV
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Libya TV (Libya Al-Ahrar)
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Allibiya TV
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Al-Assima TV
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Libya One TV
Recommandations
Partenariat avec Independent Arab Screen (arabscreen@yahoo.com/ Tel +218919986602) ;
Aide à la création d'une structure durable de formation; Consolidation de la mise en réseau avec les pays de la région. Consolider la dynamique des échanges avec les professionnels libyens de la diaspora.